Fetes du Roi de l'oiseau

Chaque année, le troisième week-end de septembre, la ville du Puy-en-Velay célèbre la Fête du Roi de l’Oiseau,

Une reconstitution historique grandeur nature qui plonge les visiteurs au début de la Renaissance, en 1524.

Durant plusieurs jours, les rues s’animent de marchés d’époque, de joutes, de campements, de démonstrations d’artisanat ancien, de spectacles de rue et de danses.

Plus de 6 000 participants en costumes historiques font revivre l’ambiance festive du XVIe siècle, dans une atmosphère chaleureuse et immersive. ( Ref: Wikipédia)

Plongez dans l’histoire

Vivez pleinement en costume d’époque et devenez acteur de la Renaissance

COSTUMES RENAISSANCE RENAISSENCIA_edited

Le vêtement féminin à la Renaissance se compose d’une chemise en lin, d’un corps rigide qui structure le buste, et d’une jupe portée par-dessus un ou plusieurs jupons, souvent confectionnés dans des étoffes colorées et contrastées.

La distinction entre les classes sociales se fait principalement par la qualité des tissus utilisés et le niveau d’ornementation des vêtements.

Les manches, souvent amovibles, permettent de varier les effets. Les femmes du peuple ou exerçant un métier ajoutent généralement un tablier.

La tête est couverte d’une coiffe, et d’un chapeau selon le statut social.

Les vêtements étant dépourvus de poches, des sacs, bourses ou escarcelles sont suspendus à la ceinture pour transporter les objets du quotidien.

Costume pour Elle

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Quel que soit le rang social, l’habillement masculin se compose des mêmes éléments de base.

Les hommes portent une chemise, un pourpoint, un haut de chausse, un bas de chausse, un chapeau, et si besoin un manteau.

La distinction entre les classes sociales se fait principalement par la qualité des tissus utilisés et le niveau d’ornementation des vêtements.

Les chaussures de forme "pattes d'ours", les taillades ou crevées et le pourpoint long plissé sont une originalité unique du début de XVIe siècle.

Comme ces vêtements ne comportent pas de poches, sacs, bourses ou escarcelles sont indispensables pour transporter les effets personnels.

Costume pour Lui

Imaginez le costume qui vous ressemble : audacieux ou discret, classique ou singulier,

nos collections donnent vie à toutes vos envies.
Chaque création prend forme sur mesure dans notre atelier du Puy-en-Velay.

En savoir plus sur la mode au début de la Renaissance

À la Renaissance, l'expression « l'habit fait le moine » prend tout son sens, car le vêtement reflétait l'appartenance sociale et servait à afficher son statut.

Chaque classe se distinguait par la qualité des tissus et l’ornementation : les paysans portaient des habits en laine grossière, tandis que les nobles et le clergé arboraient soie, velours ou damassé.

La bourgeoisie montante rivalisait avec la noblesse par des tenues de plus en plus luxueuses, alimentant une compétition sociale.

Les artisans, pour séduire leur clientèle, imitaient la mode des classes supérieures avec des tissus plus modestes ou d'occasion.

Les domestiques, quant à eux, portaient souvent les vêtements usagés de leurs maîtres, contribuant ainsi à refléter leur prestige.

L’habillement constituait ainsi un marqueur social fort, au point que des lois furent instaurées pour freiner l’ostentation vestimentaire des classes non nobles.

Les éléments du costume pour Elle

Présente depuis le Moyen Âge, la chemise est un vêtement essentiel, porté directement sur la peau pour protéger les habits extérieurs de la saleté et de la transpiration. Confectionnée en lin, chanvre ou laine, elle est portée jour et nuit.

Au Moyen Âge, elle est longue jusqu’aux pieds. À la Renaissance, elle se raccourcit, pour s’adapter aux vêtements plus courts.

Même dépouillé, un condamné conservait sa chemise, preuve de son importance.

Simple chez les classes populaires, elle devient un symbole de statut chez les élites, ornée de dentelles, broderies et crevés visibles grâce à des vêtements plus ouverts. Dès la Renaissance, elle affirme la distinction sociale par la qualité du tissu et des finitions.

👉 Nous proposons trois matières pour la chemise : le lin, le coton et le coton bio

Au début du XVIe siècle, un nouveau vêtement féminin fait son apparition : le corps.

Il désigne la partie supérieure du vêtement, conçue pour être rigide et droite, grâce à l’usage de toiles épaisses et raides.

Sur les tableaux de l’époque, comme ceux de Brueghel, cette rigidité est visible : les bustes féminins présentent peu de plis, ce qui témoigne d’une structure interne.

Le corps présente un décolleté carré caractéristique, typique de la mode du temps, qui encadre le haut de la poitrine de façon nette et géométrique.

La coupe est encore sans pinces de poitrine – ces éléments de couture modelant les formes n'existent pas encore à cette époque.

Le vêtement est généralement conçu en une seule pièce, avec deux fermetures par laçage sous les aisselles, permettant un ajustement latéral sans perturber la ligne frontale.

Ce vêtement marque une rupture nette avec les silhouettes médiévales, où les habits longs descendaient directement des épaules jusqu’au sol, sans séparation.

Le corps introduit une coupure visuelle à la taille, structurant la silhouette en deux parties et soulignant la finesse du buste.

Il est porté par toutes les classes sociales, dans des versions plus ou moins élaborées, selon les moyens.

Progressivement, la coupe évolue pour accentuer la forme en sablier, en affinant la taille par la rigidité du tissu et le modelage du vêtement.

Enfin, certains auteurs emploient aussi le terme « basquine » pour désigner ce vêtement, mais cet usage reste controversé, son sens variant selon les sources.

👉 Nous proposons trois modèles de corps dans une large gamme de tissus et de couleurs pour s’adapter à tous les styles :

Basal : en toile de lin, de laine ou de coton, uni, dans une seule couleur.
Élément : dans les mêmes matières, avec en plus une couleur contrastante sur le plastron devant.
Tralala : en velours ou en tissu plus soyeux, orné de galons au niveau du décolleté et sur le devant.

Quelle que soit leur classe sociale, les femmes du XVIe siècle portent plusieurs couches de jupes ou jupons.

Ces vêtements superposés permettent de créer une silhouette en double triangle : étroite à la taille, large à la base. Pour obtenir cet effet, les jupes sont très volumineuses et garnies de nombreux plis.

Les jupons ou jupes inférieures, portés sous la jupe principale, servent à la fois de sous-vêtements et de structures de maintien. Ils apportent du volume à la silhouette, tout en jouant un rôle pratique.

Par souci de mode et d’esthétique, même les femmes des milieux populaires adoptent la pratique d’empiler les jupes et de relever la jupe supérieure pour laisser entrevoir celle du dessous, souvent de couleur contrastée.

Cette mode, d’abord adoptée par les femmes de l’aristocratie, repose sur une logique d’ostentation : à l’image des crevés — ces ouvertures dans les vêtements laissant voir des étoffes précieuses — le jupon devient un marqueur de richesse. Plus le tissu du dessous est raffiné, plus il signale un rang social élevé.

C’est dans ce contexte qu’apparaît la jupe ouverte sur le devant, formant un triangle révélant le jupon. Cette nouvelle coupe est parfois désignée par le terme basquine, bien que son usage reste discuté.

L’ouverture en triangle devient alors un cadre destiné à mettre en valeur la richesse du tissu inférieur, affirmant à la fois le goût et le statut de celle qui le porte.

Nous proposons trois modèles de jupes et jupons, dans une large gamme de tissus et de couleurs :

Basal : en toile de lin ou de coton, uni, dans une seule couleur.
Élément : dans les mêmes matières, avec l'ajout une couleur contrastante en décors en bas.
Tralala : en velours ou en tissu plus soyeux, orné de galons en bas, coupé en jupe ouverte ou non

Au XVIe cet élément se compose d’arceaux circulaires réalisés en bois, en métal, ou encore en fanons de baleine, et maintenus entre eux par des bandes de tissu.

Ce système interne permet de soutenir le volume des jupes, tout en affichant une image de richesse, de contrôle du corps, et de conformité aux normes esthétiques de l’élite de la Renaissance.

Les vertugadins du XVIᵉ siècle incarnent ainsi les goûts et les innovations vestimentaires de la Renaissance, mêlant exigences pratiques et recherches stylistiques audacieuses.

Porté essentiellement par les nobles et les grands bourgeois, il participait à la mise en scène de la silhouette idéale féminine et du statut social.

On en observe la présence dans de nombreuses représentations de femmes nobles ou royales, où l’amplitude de la jupe évoque luxe, pouvoir et raffinement.

👉 Les vertugadins sont confectionnés à la demande et sur commande en complément d'une tenue, pour s’adapter à vos besoins et à votre silhouette.

Au début du XVIᵉ siècle en France, les chaussures suivent de près les évolutions de la mode; Hommes et femmes portent des modèles similaires, sans réelle distinction de forme ou de style.

La mode la plus marquante de cette période est celle des chaussures à "patte d’ours", popularisées à la cour dès la fin du XVe siècle.

Ces souliers, reconnaissables à leur extrémité très large et carrée, auraient été conçus à l’origine pour Charles VIII, atteint de polydactylie (six orteils par pied).

Pour s’adapter à cette particularité, il fit créer des chaussures élargies à l’avant.

Très vite, cette forme devient un symbole de prestige : les courtisans, puis l’ensemble de la société, l’adoptent par imitation.

Plus l’avant du pied est large, plus cela signale la richesse du porteur.

Sous François Ier, ce style connaît son apogée : les chaussures carrées, parfois crevées, déchirées, ou décorées de galons, deviennent omniprésentes.

Elles pouvaient être réalisées en cuir ou en tissu, et reflètent la richesse et la fantaisie vestimentaire de la Renaissance.

👉 Découvrez nos six modèles de chaussures, déclinés chacun en trois à quatre coloris, tous confectionnés en cuir véritable :

Basal
François
François – version 2
Léonard
Lansquenet
Henry

À la Renaissance, il était impensable de paraître en public sans se couvrir la tête.

Cette pratique concernait toutes les classes sociales : les femmes les plus modestes se contentaient d’un simple foulard noué, tandis que les plus aisées arboraient des chapeaux ou des coiffes richement ornés.

Quelle que soit la condition sociale, les cheveux devaient rester couverts ; les exposer en public était considéré comme indécent.

Cette norme était fortement influencée par les prescriptions religieuses, notamment celles de saint Paul dans la Première épître aux Corinthiens (1 Cor. 11,3), qui stipule que les femmes doivent se couvrir la tête en signe de modestie et de soumission.

Ainsi, le voile ou la coiffe devint un symbole de piété, de respectabilité et de conformité aux valeurs chrétiennes de l’époque.

Au-delà de l’influence religieuse, la société de la Renaissance valorisait la décence et la retenue.

Se couvrir la tête était perçu comme un signe de vertu, et les cheveux détachés étaient strictement réservés à certaines circonstances exceptionnelles, notamment pour les jeunes filles non mariées.

La coiffure devait refléter cette modestie : les femmes portaient généralement des tresses ou des chignons serrés, dissimulés sous des coiffes ou des voiles.

Par ailleurs, dans certaines régions, le port du couvre-chef était encadré par des lois somptuaires, qui réglementaient les types de coiffes et de chapeaux autorisés selon le rang social.

Ces lois visaient à préserver l’ordre établi et à limiter les démonstrations excessives de richesse.

Matériaux, formes et ornements variaient donc selon la classe sociale, permettant d’identifier visuellement le statut de chacun.

👉 Découvrez nos modèles de coiffes et de chapeaux déclinés dans un large choix de coloris

À la Renaissance, les vêtements ne comportaient pas encore de poches : pour transporter pièces, clés ou petits objets du quotidien, hommes et femmes utilisaient des bourses portées à la ceinture.

Parmi celles-ci, on trouve l’escarcelle, aussi appelée aumônière ou bourse. Elle se fixe à la ceinture par des lanières ou des crochets, et se décline en diverses formes et tailles, selon l’usage et le statut social.

Souvent réalisée en cuir, tissu brodé ou orné, l’escarcelle est à la fois pratique et esthétique : un accessoire essentiel du costume Renaissance, qui fait aussi office de signe de richesse quand elle est travaillée avec soin.

👉 Nous avons créé 9 modèles d’escarcelles, tous inspirés de sources historiques authentiques, pour vous offrir des pièces à la fois fidèles à la Renaissance et originales.
Elles sont entièrement fabriquées dans notre atelier, en cuir véritable et disponibles dans un large choix de couleurs, pour s’adapter à tous les styles et toutes les bourses… de ceinture !

Au XVIᵉ siècle, les manches amovibles étaient largement répandues, tant pour leur utilité que pour leur attrait esthétique.

Elles étaient portées aussi bien par les femmes de l’aristocratie que par celles des classes populaires.

Toutefois, seules les femmes aisées les portaient systématiquement, tandis que les femmes plus modestes pouvaient choisir de s’en passer.

Cette pratique des manches amovibles trouve ses origines au XIVᵉ siècle, motivée d’abord par des raisons pratiques :

Soumises à une usure et à des salissures fréquentes, les manches étaient souvent confectionnées séparément afin de pouvoir être nettoyées ou remplacées sans qu’il soit nécessaire de refaire l’ensemble du vêtement — un avantage non négligeable, notamment pour les habits onéreux ( Réf: Arnold, Janet, Patterns of Fashion).

À la fin du XVIᵉ siècle, avec l’apparition de vêtements féminins plus structurés comme les corps, les manches amovibles offraient une solution idéale : elles maintenaient l’élégance rigide du vêtement tout en permettant une meilleure liberté de mouvement.

Cette adaptabilité répondait autant à des exigences pratiques qu’esthétiques (Réf: Boucher François, Histoire du costume en Occident).

👉 Nous proposons un choix de 6 modèles de manches dans une large gamme de tissus et de couleurs :

- 2 formes : Allusion ou Pomme

- 3 décors :

Basal : en toile de lin ou de coton, uni, dans une seule couleur.
Élément : dans les mêmes matières, avec en plus une couleur contrastante.
Tralala : en velours ou en tissu plus soyeux, orné de galons.

Au XVIᵉ siècle, la robe féminine devient un vêtement central de l’apparence et du statut social.

Elle reflète non seulement les codes de la mode de l’époque, mais aussi les transformations profondes dans la manière de structurer le corps féminin.

La silhouette féminine se caractérise par une taille marquée, un buste rigide et une jupe volumineuse.

Le corsage est souvent lacé, parfois doublé d’un plastron décoratif.

Les manches, amovibles dans de nombreux cas, permettent de varier l’apparence de la robe sans changer toute la tenue

Les matériaux utilisés varient en fonction du rang social : les femmes nobles ou bourgeoises privilégient les étoffes riches comme la soie, le velours, le damas ou le brocart, souvent ornés de perles, galons, broderies et passementeries.

Les couleurs vives et profondes sont recherchées, mais certaines teintes restent réservées aux plus fortunées, du fait du coût des teintures.

En revanche, les femmes des classes populaires portent des robes en laine, lin ou toile, de coupe plus simple et adaptées aux exigences du travail quotidien.

La robe est composée de plusieurs couches : chemise de corps, jupe ou robe de dessous, robe principale, parfois ouverte ou relevé à l’avant pour laisser apparaître une jupe ou un jupon contrastant.

👉 Nous proposons trois modèles de robe dans une large gamme de tissus et de couleurs pour s’adapter à tous les styles :

Basal : en toile de lin, de laine ou de coton, uni, dans une seule couleur.
Élément : dans les mêmes matières, avec en plus une couleur contrastante sur le plastron devant.
Tralala : en velours ou en tissu plus soyeux, orné de galons au niveau du décolleté et sur le devant.

Notre gamme pour elle

Les éléments du costume pour lui

Au Moyen Âge, elle est longue jusqu’aux pieds. À la Renaissance, elle se raccourcit, surtout chez les hommes, pour s’adapter aux vêtements plus courts.

Même dépouillé, un condamné conservait sa chemise, preuve de son importance.

👉 Nous proposons trois matières pour la chemise : le lin, le coton et le coton bio

Le pourpoint est une veste emblématique du costume masculin de la Renaissance, dont la coupe évolue sensiblement au cours du XVIe siècle.

D'abord long, il devient progressivement plus court, ajusté au buste et souligne fortement la taille, créant une silhouette en sablier très prisée à l’époque.

Ce vêtement, à l’origine militaire — une cotte de tissu rembourrée appelée étoffe piquée — devient un habit civil sophistiqué.

Il s’ouvre souvent sur un décolleté, laissant apparaître une chemise plissée qui ajoute de la richesse au vêtement.

Sous le règne de François Ier, le pourpoint se dote fréquemment de basques, c’est-à-dire de pans rigides ou souples descendant jusqu’aux hanches.

Ces basques, parfois longues et plissées, ajoutent volume, mouvement et raffinement, tout en allongeant visuellement la silhouette et en accentuant la finesse de la taille.

Influencé par la Renaissance italienne et les premières modes espagnoles, le pourpoint de cette période combine structure, élégance et complexité textile. Il amorce ainsi les grandes évolutions du costume masculin des siècles suivants.

 👉 Nous proposons trois modèles de pourpoints dans une large gamme de tissus et de couleurs :

le court ajusté,
le modèle à basques courtes,
et le pourpoint long plissé, cette forme caractéristique du tout début du XVIᵉ siècle.

Au début du XVIᵉ siècle, les hauts-de-chausses désignent la partie du vêtement masculin couvrant le haut des jambes, sous le pourpoint; Ces pièces marquent un tournant dans le costume masculin, en s’éloignant des braies médiévales pour introduire une silhouette plus sculptée et dynamique.

Ils sont attachés au pourpoint par des lacets.

Un élément marquant de cette période est la braguette, une pièce rembourrée et proéminente placée à l’avant du vêtement. D’abord fonctionnelle, elle devient vite un symbole viril et décoratif, souvent surdimensionnée et ornée.

Les hauts de chausses peuvent être simples ou richement décorés, parfois fendus (ou "crevés") pour laisser apparaître la chemise en dessous, ou une fausse chemise, un effet très à la mode à la Renaissance. Leur forme évoluera progressivement vers des volumes plus amples à la fin du siècle.

👉Nous proposons trois modèles de hauts-de-chausses du début du XVIᵉ siècle :

un modèle court,
un modèle long, couvrant davantage la cuisse,
et un modèle à lanières, typique des modes de la Renaissance.

Chaque modèle est disponible en plusieurs couleurs et décors, permettant de refléter les différences de classe sociale et de répondre à vos goûts personnels.

Au début de la Renaissance, les chausses sont des pièces vestimentaires couvrant les jambes, proches du bas actuel.

Généralement séparées pour chaque jambe, elles montent parfois jusqu’à la taille et sont confectionnées en laine, lin ou soie, taillées dans le biais ou tricotées pour plus d’élasticité.

Avec l’apparition des pourpoints courts, ces chausses deviennent très visibles, ce qui soulève des critiques morales dès la fin du Moyen Âge. Pour préserver la décence, deux solutions apparaissent : le haut-de-chausse, lacé au pourpoint, et la braguette, couvrant l’entrejambe.

👉 Nous proposons deux modèles :

un modèle authentique, en laine ou en lin, montant jusqu’aux cuisses,
et un modèle en tricot de coton, à taille élastique – une entorse historique assumée, pour plus de confort et de praticité, proche d’un collant moderne.

Au début du XVIᵉ siècle en France, les chaussures suivent de près les évolutions de la mode.

Hommes et femmes portent des modèles similaires, sans réelle distinction de forme ou de style.

La mode la plus marquante de cette période est celle des chaussures à "patte d’ours", popularisées à la cour dès la fin du XVe siècle.

Ces souliers, reconnaissables à leur extrémité très large et carrée, auraient été conçus à l’origine pour Charles VIII, atteint de polydactylie (six orteils par pied).

Pour s’adapter à cette particularité, il fit créer des chaussures élargies à l’avant.

Très vite, cette forme devient un symbole de prestige : les courtisans, puis l’ensemble de la société, l’adoptent par imitation.

Plus l’avant du pied est large, plus cela signale la richesse du porteur.

Sous François Ier, ce style connaît son apogée : les chaussures carrées, parfois crevées, déchirées, ou décorées de galons, deviennent omniprésentes.

Elles pouvaient être réalisées en cuir ou en tissu, et reflètent la richesse et la fantaisie vestimentaire de la Renaissance.

👉 Découvrez nos six modèles de chaussures, déclinés chacune en trois à quatre coloris, toutes confectionnés en cuir véritable :

Basal , François en 2 versions, Léonard, Lansquenet, Henry

Au début du XVIᵉ siècle, le chapeau masculin est à la fois pratique et symbolique : il protège du soleil ou de la pluie, tout en reflétant le statut social.

Se découvrir devant un supérieur ou dans un lieu sacré était un signe de respect, tandis que garder son chapeau pouvait être perçu comme de l’insolence.

Les classes supérieures portent souvent la toque, un couvre-chef plat, parfois très large et souvent inclinée pour souligner le raffinement.

Les milieux plus modestes, quant à eux, optent pour des chapeaux en feutre, plus simples, mais de formes variées : ronds, à bords larges ou relevés, adaptés à l’usage quotidien.

Le chapeau reste ainsi un marqueur visible de la hiérarchie sociale et un élément clé du costume masculin de la Renaissance.

👉 Découvrez nos 9 modèles de chapeaux, aux formes et coloris variés, conçus pour s’adapter à tous les styles et toutes les morphologies.

Fabriqués dans notre atelier avec soin, chaque modèle allie authenticité historique et confort moderne.

Notre équipe se tient à votre disposition pour vous conseiller et vous guider dans le choix du couvre-chef qui vous conviendra parfaitement, c’est le chapeau qui s’adapte, pas l’inverse.

👉 Nous avons créé 9 modèles d’escarcelles, tous inspirés de sources historiques authentiques, pour vous offrir des pièces à la fois fidèles à la Renaissance et originales.
Elles sont entièrement fabriquées en cuir véritable dans notre atelier et disponibles dans un large choix de couleurs, pour s’adapter à tous les styles et toutes les bourses… de ceinture !

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Pascale et Stéphane Richy

Pascale et Stéphane
Richy